Gestion de crises : mon enfant et ses colères… c’est plus possible !
- Marie Laviolette
- il y a 3 jours
- 3 min de lecture

Tu vis sous tension dès que ton enfant se fâche ? Tu sens monter l’angoisse dès que la moindre contrariété surgit ? T’as l’impression de marcher sur des œufs (et qu’ils explosent quand même) ? Respire un bon coup. Tu n’es pas seul.e. Et surtout, il existe des solutions. Enfant colères
🌪 Les colères d’enfant : pas un caprice, un signal
Quand un enfant crie, tape, hurle ou se roule par terre… ce n’est pas pour “te tester”.
C’est un cerveau en feu qui cherche un pompier. Et souvent, ce cerveau n’a pas encore les bons outils pour dire :
“Je suis fatigué.e”, “J’ai besoin d’attention”, “Je ne sais pas gérer ma frustration.”
Et nous, adultes, on est souvent tentés de :
Gronder (parce qu’on est à bout),
Menacer (parce qu’on a peur que ça empire),
Céder (parce qu’on veut juste que ça s’arrête).
Spoiler : aucun de ces trois réflexes ne calme vraiment. Ni sur le long terme, ni dans la relation.
🔍 Pourquoi les colères te bousculent autant ?
Parce que, souvent :
Tu ne sais pas quoi faire. (Normal, on ne t’a jamais appris à gérer ça.)
Tu revis inconsciemment des situations de ton enfance.
Tu culpabilises d’avoir crié (ou cédé, ou craqué).
Et tout ça crée un cocktail émotionnel explosif. Pas étonnant que tu te sentes débordé.e…
✅ Et maintenant, comment on fait pour gérer une crise ?
Pas de baguette magique (même si j’en ai une en emoji 🪄), mais des repères concrets et testés :
1. Reste connecté.e à ton calme (même si lui ne l’est pas)
Tu es le phare dans sa tempête. Plus tu restes stable, plus il peut s’apaiser. Respire profondément, baisse la voix (oui, contre-intuitif, mais redoutablement efficace).
2. Mets des mots sur ce qu’il vit
“Tu es très en colère, c’est dur pour toi.”Nommer l’émotion calme déjà l’amygdale (le centre du “feu intérieur”).
3. Évite les longs discours (son cerveau est en mode panique)
Pas le moment d’expliquer pourquoi il n’a pas le droit de manger une glace à 7h du matin. Reviens à l’essentiel : sécurité, proximité, présence.
4. Propose un sas de retour au calme
Une bulle, un coin câlin, une couverture douce, une respiration en duo… Tu n’éteins pas la crise, tu l’accompagnes à redescendre.
5. Plus tard, en dehors de la crise, on reparle ensemble
Tu peux alors poser les règles, réfléchir avec lui, proposer des alternatives (“la prochaine fois que tu es en colère, tu peux me dire ‘j’ai besoin d’aide’”).
❤️ Et si tu n’y arrives plus… tu as le droit de demander de l’aide
Non, ce n’est pas “faillir”.Non, tu n’es pas un.e “mauvais.e parent”. Oui, les colères d’un enfant peuvent épuiser, isoler, fragiliser même les parents les plus bienveillants. Et c’est exactement pour ça que j’accompagne les parents dans la gestion des crises du quotidien.
🤝 Tu veux transformer ces crises en opportunités de croissance (pour lui et pour toi) ?
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Tu n’es pas seul.e. Tu n’es pas à côté. Tu es déjà en chemin. Et je peux marcher un bout avec toi.
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