Pourquoi mon enfant désobéit… et pourquoi s’en réjouir ! 🙃
- Marie Laviolette
- 12 avr.
- 3 min de lecture

Tu as tout bien dit. Tout bien expliqué. Tout bien répété (trois fois). Et pourtant… il/elle n’en fait qu’à sa tête. Bienvenue dans la désobéissance, ce grand classique de la parentalité qui fait lever les yeux au ciel… et battre le cœur un peu plus fort. Parce que (spoiler alert) : désobéir, c’est pas juste embêter ses parents. C’est aussi grandir. Et c’est une excellente nouvelle. Mon enfant désobéit
🤸♀️ La désobéissance, c’est la preuve que ton enfant pense par lui-même
Derrière chaque “non” un peu trop sonore, chaque “je veux pas” ou chaque “j’ai pas envie”, il y a un enfant qui se pose des questions, qui teste ses idées, qui explore le monde. Et surtout : qui se différencie de toi. C’est exactement ce qu’on attend d’un enfant… pour qu’il devienne un adulte libre, capable de dire non à ce qui le dérange, à ce qui n’est pas juste, à ce qui ne lui convient pas.
💪 Désobéir, c’est s’affirmer
C’est un peu comme un muscle intérieur : plus l’enfant ose dire non dans un cadre sécurisant, plus il pourra un jour refuser la pression du groupe, les injonctions injustes ou les relations toxiques.Alors oui, parfois c’est usant. Mais en réalité, ton enfant te dit : “Je me sens assez en sécurité avec toi pour oser me positionner.” Et ça, c’est précieux.
🧠 Et si on changeait de lunettes ?
Au lieu de voir la désobéissance comme une provocation, si on la regardait comme une tentative de communication ? Peut-être que ton enfant cherche à dire :
– “J’ai besoin d’un peu plus d’autonomie.”
– “Je veux comprendre pourquoi cette règle existe.”
– “Je me sens débordé, et désobéir c’est mon cri du cœur.”
👉 La question devient alors : Qu’est-ce que son comportement essaie de me dire ?
💡 Et si on remplaçait “obéir” par “coopérer” ?
Le mot “obéir” appartient à une époque où l’enfant n’était pas vraiment considéré comme une personne à part entière. Aujourd’hui, on sait que coopérer est bien plus puissant qu’obéir.
Obéir, c’est suivre un ordre.
Coopérer, c’est agir ensemble.
Et ça change tout.
👉 Parce que l’enfant apprend à réfléchir, à s’impliquer, à se sentir acteur. Et toi, tu ne portes plus toute la charge de l’autorité sur tes seules épaules. Vous devenez une équipe.
🔧 Comment faire coopérer ton enfant (sans menaces ni chantage au dessert) ?
Voici quelques pistes testées et approuvées par des parents en vrai :
1. Impliquer l’enfant dans les décisions
Donner du pouvoir (adapté à son âge), c’est favoriser l’adhésion.
“On doit partir dans 10 minutes. Tu préfères mettre tes chaussures maintenant ou juste après avoir rangé ton livre ?”
2. Expliquer plutôt que commander
Un enfant coopère mieux quand il comprend pourquoi.
“On ne court pas dans le magasin parce qu’on pourrait faire tomber quelqu’un.”
3. Rappeler le cadre sans menace
Les règles, oui. Les cris, non.
“Je vois que tu n’as pas envie. Et en même temps, il est temps de rentrer. On y va ensemble ?”
4. Utiliser le jeu comme levier de coopération
Le cerveau de l’enfant adore jouer. Et s’il fallait traverser la salle comme un flamant rose pour aller mettre son pyjama ? 🦩
5. Valoriser chaque effort de coopération
“Merci de t’être préparé si vite, ça aide tout le monde.”
La coopération, ça s’encourage comme un muscle : à force de l’entraîner, elle se renforce.
❤️ En résumé…
Derrière la désobéissance, il y a un enfant en construction.Il teste. Il apprend. Il affirme son individualité. Et toi, tu es là, solide, pour poser le cadre avec douceur, pour l’écouter sans t’effacer, pour construire une relation de confiance qui durera bien plus longtemps que n’importe quel “tu obéis parce que c’est comme ça”. Alors la prochaine fois que ton enfant te dit “non”, respire, connecte-toi à lui… et propose-lui de faire équipe. Mon enfant désobéit.
L’avenir se construit mieux à deux.
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